Source
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/08/17/comment-les-services-secrets-ont-traque-les-resistants-sur-internet-par-eric-verhaeghe/
On a jusqu'ici cru que la traque aux résistants - notamment les censures ou les fermetures abusives de compte étaient le seul fait des réseaux sociaux eux-mêmes. On commence à comprendre qu'il s'agissait en réalité d'opérations communes entre ces réseaux et nos services secrets chargés de traquer les résistants de tous poils. Nous n'en sommes encore qu'au début de nos découvertes, mais une chose est sûre : le COVID a donné lieu à une véritable militarisation de l'information en Occident, au nom de la lutte contre la propagande russe.
Les nombreuses fermetures abusives de comptes sur les réseaux sociaux, durant la campagne de vaccination, ont irrémédiablement posé la question de l’embrigadement des GAFAM dans la folie totalitaire de la caste. Mais ce qu’on commence à comprendre aujourd’hui, c’est que cette campagne de “nettoyage” des réseaux sociaux pour empêcher les résistants de s’exprimer n’a pas été menée par les réseaux sociaux seuls. Les services secrets britanniques reconnaissent avoir été à la manoeuvre pour “retirer” les résistants hors des réseaux sociaux, selon un procédé qui s’éclaire progressivement.
Le rôle du GHCQ britannique
C’est en consultant le 2è rapport de l’Hybrid CoE Research que l’on comprend comment, en Grande-Bretagne, la traque aux résistants a été menée sur Internet. Selon cet organisme qui se consacre à l’étude des méthodes de contre-influence dans les guerres hybrides (c’est-à-dire les guerres de l’information) les services britanniques ont en effet mené une campagne d’élimination systématique des résistants au vaccin sur Internet.
Selon ce rapport (on consultera tout spécialement les pages 20 et 21), le Département du Numérique, de la Culture, des Medias et du Sport (DNCMS) a entre autres utilisé les services du GCHQ pour collaborer étroitement avec les plate-formes numériques afin de supprimer les contenus contraires à la doctrine officielle :
The unit works closely with social media platforms to help them identify and take action to remove incorrect claims about the coronavirus, in line with their terms and conditions.
(L’unité travaille étroitement avec les réseaux sociaux pour les aider à identifier et agir pour retirer des contenus incorrects sur le coronavirus, en lien avec leurs conditions générales).
On pensait jusqu’ici que les Facebook, Twitter et Google avaient agi de leur propre chef. On comprend désormais que les GAFAM collaborent étroitement avec les services secrets, en leur livrant au jour le jour leurs données personnelles et en prenant directement leurs ordres en matière de suppression de contenus auprès de ces services...
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/08/17/comment-les-services-secrets-ont-traque-les-resistants-sur-internet-par-eric-verhaeghe/
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