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https://www.epochtimes.fr/corruption-institutionnelle-et-pandemie-de-desinformation-un-ancien-partisan-des-vaccins-covid-19-reclame-leur-arret-mondial-2124726.html
"Nous avons une pandémie de médecins désinformés et un public désinformé et blessé à son insu"
Dans une étude récente, le Dr Aseem Malhotra, éminent cardiologue britannique qui s’était initialement positionné en faveur des vaccins à ARNm Covid‑19, qualifie la pandémie mondiale de pandémie de désinformation. Il appelle à un arrêt de la vaccination Covid‑19 à l’échelle mondiale.
« Ce qui est apparaît clairement en matière de vaccins contre le coronavirus 2019 (Covid‑19), c’est que nous avons une pandémie de médecins désinformés et un public désinformé et blessé à son insu », écrit‑il dans une étude publiée le 26 septembre.
En septembre, le Dr Malhotra a publié deux articles pour dénoncer l’échec des politiques de vaccination Covid ainsi que la désinformation mondiale qui a facilité ces « politiques non éthiques, coercitives et désinformées ».
Son travail a été partagé par de nombreux médecins qui, en début de pandémie, avaient émis des doutes sur le discours en faveur de la vaccination, notamment le Dr Peter McCullough, le Dr Pierre Kory et bien d’autres.
Le premier article du Dr Malhotra touche à la question des données cliniques trompeuses quant à l’efficacité réelle des vaccins. Il y présente également des éléments récents concernant les dangers des vaccins à ARNm.
Dans la deuxième étude, le Dr Malhotra explique comment les autorités sanitaires des principaux pays développés ont adopté des politiques inefficaces en matière de vaccination Covid. Les gouvernements ont manqué l’opportunité de rappeler qu’un mode de vie sain pouvait réduire la gravité des symptômes du Covid‑19, explique‑t‑il. Il y présente également ses pronostics pour le futur.
Une « pandémie de désinformation »
« Un médecin de premier plan en contact régulier avec le professeur Chris Whitty, le médecin‑chef du Royaume‑Uni, m’a récemment fait part de ses inquiétudes : il avait l’impression que la plupart de ses collègues aux postes de direction, ceux qui sont en mesure d’influencer la politique de santé du pays, ne procédaient à aucune évaluation critique des faits et se fiaient surtout aux articles sur le Covid‑19 et le vaccin parus dans les médias », écrit le Dr Malhotra.
Ce comportement se reflète également chez les responsables de la santé publique aux États‑Unis.
La directrice des Centres américains de contrôle des maladies et de prévention (CDC), Rochelle Walensky, a reconnu en mars 2022 que son optimisme à l’égard des vaccins Covid‑19 lui venait des reportages sur l’efficacité du vaccin Pfizer qu’elle avait vus sur CNN, et qui constituaient « une reproduction presque à l’identique du communiqué de presse de Pfizer ».
En février 2022, le Pr Whitty a également diffusé un communiqué dans lequel il souligne l’importance pour le personnel de santé d’être vacciné contre le Covid‑19, mais ces informations n’étaient ni complètes ni cohérentes avec les études.
Ce qui est encore plus étonnant, c’est que le PDG de Pfizer, Alberta Bourla, avait déclaré un mois plus tôt dans une interview sur Omicron que les personnels de santé « sav[ai]ent que les deux doses d’un vaccin offr[ai]ent une protection très limitée, voire nulle ».
« Les trois doses, avec le rappel, offrent une protection raisonnable contre les hospitalisations et les décès. Contre les décès, je pense que c’est très bon, [mais] contre l’infection la protection est moindre », avait‑il déclaré.
Cependant, comme l’indique le premier article du Dr Malhotra, les essais cliniques de Pfizer n’ont pas été en mesure de montrer de différence significative entre les vaccinés et les non‑vaccinés en termes d’hospitalisation ou de décès.
« Se pourrait‑il que le professeur Whitty soit également victime de cette embrouille de désinformation médicale ? » demande le Dr Malhotra.
Selon lui, il y a quatre facteurs et sept grosses fautes à l’origine de cette désinformation médicale.
Premièrement, la plupart des recherches médicales ne sont pas fiables ou leur fiabilité est incertaine. De ce fait, elles n’offrent que peu d’avantages et d’utilité. Deuxièmement, la plupart des médecins ne sont pas conscients du problème. Troisièmement, même lorsqu’ils le sont, ils n’ont pas les moyens d’évaluer les données. Par conséquent, les patients manquent la plupart du temps de données et de conseils pertinents et précis lors de leurs décisions médicales.
Les grosses fautes sont qu’il y a des biais dans la recherche, dans les rapports des revues médicales, dans les médias, mais aussi dans les brochures destinées aux patients. De plus, les médecins et les décideurs politiques ont des conflits d’intérêts commerciaux, et les médecins travaillent par défaut à réduire les risques de litige au minimum, et ainsi ils ne peuvent ni comprendre les statistiques médicales, ni être en mesure de communiquer sur ce sujet.
Le Dr Malhotra cite un exemple de communication sur des données incomplètes :
« En septembre 2021, le Joint Committee on Vaccination and Immunization (JCVI) a fait une recommandation controversée selon laquelle le vaccin Pfizer/BioNTech est rarement bénéfique pour les enfants de 12 à 15 ans. »
En juin 2021, la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA, équivalent britannique de la FDA) a déclaré :
« [Nous avons] soigneusement examiné les données des essais cliniques du vaccin Pfizer/BioNtech chez plus de 2000 enfants âgés de 12 à 15 ans et (…) conclu que les avantages de ce vaccin l’emportent sur les risques et qu’il est efficace et d’une sécurité acceptable dans ce groupe d’âge… Aucun nouvel effet secondaire n’a été identifié et les données de sûreté chez les enfants [sont] comparables à celles observées chez les jeunes adultes. Comme dans le groupe d’âge des jeunes adultes, la majorité des événements indésirables étaient légers à modérés, et liés à la réactogénicité (par exemple, bras douloureux et fatigue). »
Malgré les rapports réguliers sur la sûreté du vaccin, le Dr Maryanne Demasi, journaliste scientifique d’investigation primée, a publié une enquête quelques mois plus tard sur le cas troublant de Maddie De Garay, une jeune fille de 12 ans ayant participé à un des essais.
Après avoir ressenti de fortes douleurs abdominales suivies de crises d’épilepsie, et avoir été hospitalisée, Maddie est aujourd’hui handicapée à vie, en fauteuil roulant et alimentée par sonde nasogastrique. Dans l’essai de Pfizer, l’effet indésirable, des maux d’estomac était qualifié de léger.
Cela correspond‑il à l’ensemble des données ?
Le Dr Malhotra explique que si le risque de décès lié au Covid‑19 est proche de zéro, à savoir 1 sur 76.000, « il n’existe pas de données suffisamment fiables pour affirmer que l’utilisation du vaccin chez les enfants prévient l’infection, la transmission, les maladies graves ou le décès, mais qu’il peut s’accompagner d’effets secondaires graves tels qu’une myocardite – en particulier chez les jeunes hommes, où elle survient dans 1 cas sur 2700 – et d’une invalidité grave ».
Une recherche médicale biaisée et trompeuse
« Il est révélateur de noter que plus les intérêts financiers sont élevés dans un domaine donné, et moins les résultats de la recherche dans ce domaine ont de chances d’être vrais », écrit le Dr Malhotra.
Étant donné que, selon Bill Gates, les vaccins permettent un retour sur investissement de 20 pour 1 – soit une marge bénéficiaire très importante – il n’est pas étonnant que la publication de conclusions médicales partiales en faveur des vaccins persiste.
« Les compagnies pharmaceutiques ont l’obligation fiduciaire de fournir des profits à leurs actionnaires, et non la responsabilité légale de vous fournir le meilleur traitement. »
Après dizaines d’années de procès et d’études ayant montré que l’industrie pharmaceutique cache, ignore ou déforme les preuves concernant les nouveaux médicaments, et avec une littérature médicale déformée et dénaturée afin de s’aligner sur des intérêts lucratifs, la confiance du public et des professionnels dans la recherche médicale connait « une crise qui s’accroit », selon le Dr Malhotra.
Il n’est guère surprenant qu’un rapport de 2017 de l’Academy of Medical Sciences indique que 82% des médecins généralistes et 63% du public ne croient pas que les résultats de recherches financées par l’industrie pharmaceutique soient impartiaux (pdf).
Entre 2003 et 2016, les onze plus grosses sociétés pharmaceutiques ont payé 28,8 milliards de dollars d’amendes rien qu’aux États‑Unis, selon un rapport du JAMA. La plupart des activités criminelles qui leur ont été reprochées concernent la commercialisation illégale de médicaments, la manipulation de résultats et la dissimulation de données sur les dangers. Selon le British Medical Journal (BMJ), aucun changement de la part des institutions n’a été apporté depuis lors pour atténuer ces préjudices.
Le plus gros problème que connait le monde médical est que les décideurs politiques, les médecins, les institutions académiques et les revues médicales responsables des patients et de l’intégrité scientifique sont souvent de connivence avec l’industrie pharmaceutique et sont liés par des intérêts financiers, comme l’a expliqué le Dr Peter Wilmshurst lors d’une conférence au Center of Evidence Based Medicine à Oxford en 2014.
Une étude de 2009 sur des enquêtes internationales réalisées entre 1987 et 2005 à destination du personnel d’établissements d’enseignement supérieur a révélé que 14% d’entre eux admettaient connaître un collègue qui fabriquait, falsifiait et modifiait des données, et 34% des chercheurs reconnaissaient avoir eu des pratiques de recherche contestables (pdf).
Il s’agissait notamment une communication sélective de résultats cliniques dans les recherches publiées, ou la dissimulation de conflits d’intérêts.
« Un chercheur d’une prestigieuse institution britannique m’a contacté pour m’informer que dans son département de cardiologie, un groupe d’universitaires étouffait délibérément les recherches qui révélaient que, par rapport aux personnes non vaccinées, le vaccin à ARNm augmentait le risque coronarien de manière significative, comme le montrait l’imagerie cardiaque », écrit le Dr Malhotra.
« Le président du groupe s’était inquiété que la publication de telles données puisse entrainer une perte de financement en provenance de l’industrie pharmaceutique. Après que j’y ai fait allusion sur la chaine de télévision britannique GB News, le lanceur d’alerte m’a informé que des clauses de non‑divulgation d’information avaient été envoyées [par la direction] à tous les membres de l’équipe impliqués dans ce secteur de recherche. »
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