Présidentielle 2017 : après McKinsey… les huissiers ont-ils financé la campagne d’Emmanuel macron ?

Nouveau scandale monumental de la Chambre nationale des huissiers !

Nous vous invitons à lire d’urgence l’article de Marianne concernant cet énième scandale de la Chambre nationale des huissiers qui est passé totalement inaperçu au niveau des médias officiels pour une raison qui nous échappe car c’est une affaire grave et sérieuse. Sans même parler d’une possible fraude de financement de la campagne présidentielle d’Emmanuel macron en 2017, la gestion de cette Chambre est tout simplement catastrophique, la France est clairement devenue une république bananière. L’ex président de cet ordre des huissiers touche un salaire exorbitant de 19 500€ ainsi qu’une rallonge de 4500, il soutient macron mordicus et appelle ses membres à voter pour lui (sic), se fait offrir une Rolex, va jusqu’à se faire décorer par la légion du déshonneur par… macron ! Comment est-il possible de sombrer dans une telle déchéance ?

Après McKinsey, la Chambre nationale des huissiers a-t-elle joué un rôle, en sous-main, dans la campagne d’Emmanuel Macron en 2017 ? Mis en cause en interne, Patrick Sannino, l’ancien président de cette instance, s’en défend farouchement. Une enquête préliminaire est en cours sur une série de soupçons.
La Chambre nationale des huissiers de justice a-t-elle apporté son concours à la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017 ? Notamment à travers la prise en charge d’opérations de communication du candidat En Marche ? Plusieurs professionnels s’interrogent et réclament un audit. Élu à la fin de juin à la tête de cet organisme professionnel, Benoît Santoire, qui succède à Patrick Sannino, a lancé un « arrêté des comptes ». Il assure à Marianne « ne disposer à ce stade d’aucun élément » concernant un éventuel financement politique. Mais il admet que son organisme a transmis aux policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), « à leur demande », « une série d’éléments d’information sur une agence de communication ». Depuis le printemps 2020, ces policiers sont saisis pour des soupçons visant Patrick Sannino. « Il n’y a rien, je suis blanc comme neige, je n’ai pas versé un sou à la campagne du président Macron, même si j’estime, pour ma part, que c’est un bon président » se défend auprès de Marianne l’intéressé, aujourd’hui retiré dans la région de Megève.

Dans le monde feutré des huissiers, baptisés depuis le 1er juillet « commissaires de justice », l’affaire sent le soufre. Au sein de cette profession où les écarts de revenus sont très importants, l’ambiance est morose depuis la fusion, cet été, avec les commissaires-­priseurs. « N’en déplaise à certains, j’ai accompagné la réforme Macron, je ne m’en cache pas » confie Patrick Sannino, qui admet « le conna[ître] depuis 2014, quand il était à Bercy ». « On s’apprécie » dit-il. La proximité entre les deux hommes n’est un secret pour personne chez les huissiers, où tout le monde les a vus sur les réseaux sociaux bras dessus, bras dessous. Même s’il a aujourd’hui effacé les photos, il s’est affiché à de nombreuses reprises avec l’actuel chef de l’État : dans un train avec le candidat en 2017 ou sur un selfie légendé « à l’Élysée avec mon président préféré ». « En avril 2017, Sannino nous a même envoyé un mail proposant d’appeler à voter Macron au second tour, au nom d’un front républicain, ce qui a provoqué un tollé interne » se souvient un huissier du Sud-Ouest. Un autre assure l’avoir entendu dire au printemps 2017 qu’il pourrait être nommé « ministre délégué aux professions judiciaires ». Sannino dément…