Source
https://fr.sott.net/article/41453-Grande-offensive-mondiale-de-sexualisation-des-enfants-dans-les-ecoles
Depuis une dizaine d'années, on assiste à l'entrée de ce que certains appellent l' "éducation sexuelle" dans les écoles de France et de la plupart des pays du monde. On ne compte plus les lobbys et propagandistes de ce délire complet. On se rappelle aussi qu'il a fallu militer pendant plusieurs années pour qu'un peu de prévention soit introduite.
Mais tout cela n'allait pas assez loin, pas assez vite : depuis cette rentrée 2022, on voit se multiplier, et pas seulement chez nous, les offensives pour imposer ces cours iniques dans toutes les écoles et à tous les âges.
La rentrée en France était mal partie, avec plusieurs prises de position sur l' "éducation sexuelle" de la part des autorités depuis cet été. Comme la sortie du tout nouveau ministre Pap Ndiaye le 16 septembre, selon quoi il fallait "relancer" l'éducation sexuelle et appliquer cette "loi Aubry" de 2001 qui impose trois séances annuelles sur la sexualité, car certaines écoles ne joueraient pas le jeu.
L'éducation sexuelle : toujours plus loin, toujours plus fort
Ce qui est vrai, fort heureusement, il existe une certaine marge de manœuvre et de toutes manières les cours normaux sont déjà difficiles à assurer.
Le 12 septembre, déjà ,il affirmait que"L'éducation sexuelle n'a rien à voir avec la théorie du genre", et d'ajouter : ""Nous devons améliorer cette situation à la fois pour des objectifs de santé publique, comme faire reculer les grossesses précoces ou lutter contre les maladies sexuellement transmissibles, mais aussi pour des objectifs plus généraux liés aux luttes contre les discriminations, les violences sexuelles et sexistes, la LGBTphobie, les stéréotypes et pour une meilleure égalité entre filles et garçons.""
Pour notre ministre militant, il faut carrément "remettre l'éducation sexuelle' au centre des programmes scolaires" !
Le niveau n'a jamais été aussi bas en maths et en français (entre autres), mais pour lui la priorité, c'est de parler sexualité, genre, relations sentimentales aux enfants.
Mais il n'est pas le seul à pousser : des lobbys féministes, le planning familial, les lobbys LGBTQ + ou encore le "Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes" notamment sont vent debout.
Selon un article du JDD sur l'annonce de Ndiaye,"Une enquête publiée en début d'année par le collectif féministe #NousToutes auprès de plus de 10 000 personnes le montre : les répondants disent n'avoir bénéficié "en moyenne que de 13 %" du nombre de séances prévues, soit 2,7 au lieu de 21 sur l'ensemble de la scolarité".
Horreur.
Évidemment, on nous explique que c'est pour la prévention contre "les violences".
On comprend qu'il s'agit d'une offensive coordonnée parce que plusieurs rapports ont été publiés en quelques mois pour réclamer davantage d' "éducation sexuelle", et qu'une campagne de communication a été organisée, et parce que cela s'est passé dans toute l'Europe en même temps.
Le 31 août 2022, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes communique, juste à la rentrée, pour réclamer ces séances, axées sur l'égalité :"L'absence d'éducation à la vie sexuelle et affective favorise le sexisme, qui est lui — même l'antichambre des violences. Il faut d'urgence prendre le mal à sa racine chez les jeunes générations".
C'est marrant parce qu'on pourrait aussi considérer que le sexisme à l'école augmente en même temps que les cours d'"éducation sexuelle"...
En juillet, c'était l'Inspection générale de l'Éducation qui publiait un rapport carrément intitulé "Éducation à la sexualité en milieu scolaire".
De fait, ici comme au niveau international, de nombreuses ONG et autres lobbys sont particulièrement actifs pour généraliser et renforcer l' "éducation sexuelle" d'abord auprès des enfants, mais aussi beaucoup auprès des femmes, par exemple en Afrique.
Un périmètre de l' "éducation sexuelle" sans cesse élargi
Comme l'écrit l'Inspection générale de l'Education :"Longtemps réticente, l'École s'est emparée petit à petit de ce sujet jugé "sulfureux" qui questionne les frontières éducatives à partir de la fin des années quarante".
Certes, depuis Kinsey ce pédocriminel encensé pour avoir popularisé le concept d'enfants sexualisés et le lobbying du Planning Familial qui, comme on le sait, avait au début des objectifs eugénistes.
Kinsey est toujours considéré comme une référence au niveau mondial bien que ses études ont été débunkées par Judith Reismann notamment. Il vient même d'avoir sa statue à l'Institut Kinsey parce que"Dans tout le pays et dans le monde entier, l'Institut Kinsey est une source d'information fiable sur les questions essentielles de la sexualité humaine, des relations, du genre et de la reproduction", a déclaré Pamela Whitten, présidente de l'IU, lors d'une cérémonie d'inauguration jeudi soir. "Et sa réputation d'excellence et de pertinence des études renforce la réputation de l'université de l'Indiana".
À ce sujet, je recommande la lecture du livre d'Ariane Bilheran "L'imposture des droits sexuels ou la loi pédophile au service du totalitarisme mondial" (voir la note de lecture).
Le rapport poursuit (on n'est qu'à la page 1) :"Vingt ans après, elle [l' "éducation sexuelle"] a commencé à s'impliquer réellement, essentiellement pour répondre à plusieurs questions sanitaires d'envergure, d'abord la contraception et l'interruption volontaire de grossesse puis le sida. Outre ces enjeux de santé publique, elle a été ensuite amenée à prendre en compte les enjeux sociaux et sociétaux développés à partir des années 2000, en matière de protection de l'enfance et de l'égalité entre les filles et les garçons".
Bon, on a tous connu ça : on nous montrait des schémas avec des appareils génitaux, on avait 2-3 notions sur les bébés, une séance sur le SIDA tous les ans et c'était fini.
"Le ministère de l'Éducation nationale a, en 1973, introduit officiellement une information sexuelle obligatoire pour les élèves et une éducation sexuelle, facultative, qui ont été regroupées dans une "véritable éducation à la sexualité" en 1996.
En 2001, la loi a rendu obligatoires au moins trois séances annuelles sur l'éducation à la sexualité qui avaient été déjà prévues. Le périmètre de l'EAS s'est rapidement élargi : à la prévention et à la réduction des risques (grossesses précoces non désirées, infections sexuellement transmissibles / sida), se sont ajoutés la mixité, l'égalité, le consentement et la lutte contre le sexisme, les violences sexistes et sexuelles, la prostitution et la pornographie, l'homophobie, la LGBT-phobie. L'EAS est désormais considérée comme une composante de la construction de la personne et de l'éducation du citoyen". Si avec les jeunes ont encore de la place pour apprendre à lire, on a de la chance.
Et si un lobby d'individus qui se prennent pour le dinosaure Casimir veulent aussi leur place dans les cours d' "éducation sexuelle", que fait-on ?
D'ailleurs, il est recommandé de "mieux cerner" ce qu'on met dans cet enseignement foutoir où le politique met ses dernières lubies électoralistes, prenant les enfants comme les enseignants en otage derrière de bons sentiments. Le rapport recommande différentes actions pour concrétiser cet "enseignement" partout et rapidement, mais demande aussi une évaluation que nous n'aurons probablement jamais [1].
https://fr.sott.net/article/41453-Grande-offensive-mondiale-de-sexualisation-des-enfants-dans-les-ecoles
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